La réalité virtuelle, déjà adoptée par les « gamers », est devenue un outil plébiscité par les entreprises pour divers usages et notamment pour animer des journées sécurités ou SAFETY DAY. Souvent célébré le 28 avril, cette journée a pour objectif de renforcer la communication et la sensibilisation à la Santé et la Sécurité au Travail.
Alors comment la VR (réalité virtuelle) est-elle utilisée ? Quels sont les types d’ateliers proposés ? Quelles sont les retours d’expérience de ces journées ?
1- L’usage de la VR pour les safety days
Les journées sécurités, tout le monde connait… mais personne ne s’en souvient ! Les supports proposés sont souvent des vidéos ou des slides… mais rien de ne peut être aussi impactant que de vivre sa propre expérience.
Les avantages liés à l’usage de la VR pour des journées sécurités, sont nombreuses, mais parmi elles, les plus importantes sont : Reproduire des conditions de travail réelles, ancrer le savoir par l’expérience et acquérir les bons réflexes en ayant droit à l’erreur.
Vous vous demandez surement quel budget allouer à ce type de prestation ? Les prix varient selon la prestation et l’atelier proposé. Une journée Safety Day avec un animateur et un casque VR peut coûter de 1500€ à 3000€ pour un simulateur.
Souvent les sociétés qui souhaitent mettre en place une journée sécurité, ont déjà vécus des accidents plus ou moins dramatiques. Ils souhaitent donc renforcer la culture sécurité de manière impactante, pour ne plus revivre ce type de situation.
2- Quels sont les types ateliers proposés
Les safety day utilisant la VR sont destinées à toutes tailles d’entreprises et différents secteurs d’activités. Certains ateliers sont plus adaptés à un secteur en particulier. Come in VR propose par exemple des ateliers dédiés aux secteurs où les accidents de travail sont les plus nombreux en France : la logistique, l’industrie, le levage, le travail en hauteur ou encore le bâtiment et les travaux publics.
Les expériences proposées sont utilisées en immersion avec un casque VR ou un simulateur. Parmi elles : un simulateur de conduite de chariot élévateur, un simulateur de conduite de pont roulant « Safety Crane » et des chasses aux risques.
Zoom sur le Challenge Risque Piéton :
Le Challenge risque piétons est proposé aux sociétés dans le domaine de la logistique ou utilisant la co-activité piétons/caristes. Installez-vous sur un simulateur de chariot-élévateur, doté de commandes constructeurs et d’un casque VR pour une immersion réaliste. Le challenge se déroule sur environ 5 minutes. Il faut traverser un entrepôt logistique en évitant les accidents avec les autres chariots et en évitant de renverser des piétons. Le challenge se complique en marche arrière ! A chaque impact vous perdez des points.
L’objectif est de faire passer sur le simulateur, des caristes, mais aussi des piétons. Afin qu’ils se rendent compte de la difficulté de conduire un chariot-élévateur. Très souvent ils sont assez surpris par le manque de visibilité du cariste. Cette expérience très impactante va leur permettre de mieux respecter les règles, sur les ports des EPI et les marquages au sol destinés aux piétons. Ainsi être plus vigilant et éviter les accidents.
3- Retours d’expérience
Les mains moites, le front transpirant, le cœur qui bat plus fort… sont les sensations que l’on peut ressentir. Le cerveau est trompé et n’est pas prêt d’oublier ce qu’il a vécu.
Voici les différents retours d’expérience de quelques-uns de nos clients :
Chez HEINEKEN « L’atelier du simulateur de conduite a eu beaucoup de succès. Surtout auprès des novices qui ont pu se rendre compte des sensations et risques liés à la profession de cariste.»
« Ces ateliers permettent d’acquérir la culture sécurité et d’acquérir la participation d’un maximum de personnes pour les sensibiliser aux mieux » indique Cyril – Responsable HSE chez IKEA
Un participant de chez BAYER, partage : « L’environnement reproduit dans la réalité virtuelle est très proche de la réalité ! Je ressentais du stress lorsqu’un autre chariot élévateur s’est approché de moi et que je ne pouvais l’éviter »