L’onboarding est devenu un enjeu stratégique des ressources humaines pour les entreprises et pour les agences temporaires d’emploi. Que ce soit pour des métiers en tension due à une mauvaise presse, une méconnaissance du secteur d’activité, mais aussi lors d’une forte croissance, la méthode de recrutement et d’intégration des nouveaux arrivants est stratégique. Bien recruter et bien intégrer génèrent au minimum une réduction des coûts d’intégration et une valorisation des performances des employés. Le juste coût du recrutement et la réduction du turnover sont les principaux challenges pour la pérennité de l’entreprise. Alors comment réinventer le processus d’intégration pour qu’il soit adapté aux nouvelles générations ? Comment repenser l’accueil des intérimaires, des nouveaux arrivants dans des entreprises en mutation grâce aux nouvelles technologies et notamment grâce à la vidéo 360° ?
1 – Favoriser l’acceptation de la mission
« 57% des candidats prennent leur décision de quitter ou de rester dans l’entreprise au cours du premier mois dont 4% le premier jour de travail. » – Etude Deloitte, 2018.
Dans un processus classique d’onboarding de nouveaux intérimaires, l’agence d’intérim propose une mission à un candidat, l’entreprise et les tâches sont présentées par écrit. Le candidat se déplace dans l’entreprise et découvre le lieu et les conditions de travail. Il peut changer d’avis après s’être déplacé, ou stopper sa mission dans les premiers jours quand ce n’est pas dès le premier jour. Il est probable qu’il communique sur cet échec et dépeigne une image sombre de l’entreprise.
C’est pour éviter de perdre ce temps précieux et pour construire une image positive de l’entreprise que la vidéo 360° vous aidera à favoriser l’intégration et la prise de poste. La vidéo 360° permet de visiter l’entreprise en immersion que ce soit dans l’agence de travail temporaire ou dans l’entreprise recruteuse le jour de l’accueil. Immergé dans une vidéo 360°, l’intérimaire pourra vivre son arrivée dans l’entreprise dès la descente de sa voiture jusqu’à son poste de travail.
Le candidat peut donc juger de l’adéquation du poste de travail à ses attentes, ses besoins et ses envies. On réduit considérablement les frais de déplacements, le temps global dédié à l’accueil in-situ et également le turn-over.
2 – Evaluer les compétences et les soft skills
Les entreprises misent désormais sur le savoir être et le savoir apprendre, autant (si ce n’est plus) que sur les compétences techniques. Les dernières statistiques indiquent une validité des compétences techniques à 4 ans. Autant dire que la formation en situation de travail sera de plus en plus prisée. Lorsque le candidat est sélectionné, le rôle de l’agence d’intérim est de s’assurer des compétences du candidat pour le poste pour lequel il a été choisi. Elle doit apprécier ses compétences techniques et ses soft skills.
La vidéo 360° peut intégrer des données interactives : comme des informations, des alertes et des consignes, pour renforcer l’apprentissage. Mais aussi un Quizz ou des questions pour évaluer les compétences du candidat. Des cas pratiques ou des mises en situation peuvent être proposés afin d’étudier le comportement et le degré de maturité de ce dernier. Une châsse aux risques permettra notamment d’apprécier le niveau de conscience de la prévention des risques.
Les données recueillies, peuvent être mesurables et comparables. Ce qui permet de sélectionner le meilleur candidat et de gagner un temps précieux.
3 – La qualité de l’accueil à l’embauche et la formation au poste de travail
L’accueil d’un nouveau collaborateur dans l’entreprise est l’une des phases les plus importantes dans le processus d’onboarding. Si elle est mal gérée, la productivité au sein de l’équipe s’en ressentira.
La marque employeur ne doit pas être prise à la légère. Un process d’onboarding adapté à la période actuelle, permet pendant la visite virtuelle, de donner envie au candidat de faire partie de l’entreprise et de s’impliquer dans les missions qui lui seront confiées.
Il sera alors un excellent prescripteur et ambassadeur de la marque entreprise.
Dans beaucoup de processus d’accueil classiques, le personnel de l’entreprise en charge de cette phase d’intégration doit libérer, en moyenne, une demi-journée. Il déroule le même discours chaque semaine, peut-être chaque jour pour les grandes entreprises, auprès des nouvelles recrues : l’accès au site, l’accueil, les risques, le poste de travail etc..
Or, grâce à la vidéo 360° toutes ces informations ont déjà été présentées au candidat lors de son expérience en immersion. Il a donc tous les éléments, qui lui permettent d’être opérationnel sur son poste de travail dans les meilleurs délais.
Ce temps gagné permet de dégager le temps des formateurs et éviter les oublis dans des périodes de rush. Le formateur peut donc consacrer plus de temps sur les tâches à hautes valeurs ajoutées.
Quant à l’apprenant, c’est un moyen de lui faire gagner en autonomie en très peu de temps et de le détacher de la supervision constante de son tuteur.
4 – Sensibiliser aux risques professionnels
Les risques professionnels ne sont pas à prendre à la légère dans le processus d’onboarding. La formation de nouveaux collaborateurs est cruciale pour la pérennité d’une entreprise, notamment en ce qui concerne les populations exposées à des environnements à risques (comme les travailleurs sur les chantiers ou les manutentionnaires). Malheureusement, la formation classique ne permet pas d’acquérir les bons réflexes, à cause de son faible taux de rétention du savoir. La réalité du terrain n’est pas perçue ou ressentie par le nouvel arrivant. Le risque est alors bien souvent minimisé par l’apprenant ou l’intérimaire. En effet, les accidents de travail touchent en majorité des personnes qui ont peu d’ancienneté à leur poste de travail.
La réalité virtuelle, en revanche, permet de simuler des situations et des environnements dangereux, impossible à reproduire dans un process d’onboarding classique.
Grace à la video 360°, l’utilisateur est invité à s’immerger dans un espace de travail réaliste, tout en découvrant les explications et les règles à respecter afin de discerner les risques et mauvaises pratiques auxquels il pourra être confronté au quotidien. Grâce à cette immersion, l’implication de l’apprenant est totale et le cerveau retient plus facilement les risques annoncés.
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5 – Les promesses de la vidéo 360, pour atteindre vos objectifs d’onboarding
La vidéo 360 est un outil et une méthode qui facilite et fiabilise l’onboarding, dans un processus tripartite qui doit satisfaire à chacun.
Elle permet de répondre à différents enjeux :
- Les enjeux fonctionnels liés au processus d’accueil : Il faut réduire le temps de formation destiné à l’accueil des intervenants extérieurs en misant sur l’accessibilité à l’information sur un modèle digital et immersif. Il s’agit aussi d’accroitre l’efficacité de l’accueil et de se délester des contraintes liées à l’organisation comme la mobilisation des ressources, la réservation de salles…
- Les enjeux pédagogiques : Il faut se moderniser en assurant une formation ludique pour impliquer l’apprenant. Transmettre des connaissances grâce à une pédagogie portée sur l’individualisation de la formation et la personnalisation selon le profil. Sensibiliser et appliquer les mesures de prévention des risques. Et enfin suivre les résultats et l’évolution des compétences de l’apprenant grâce à la digitalisation du process et son intégration sur une plateforme LMS.
- Les enjeux financiers : Le Turn-over coute cher ! C’est un problème pour les métiers en tension. Il démoralise l’encadrement et affaiblit la confiance dans les équipes. Faire le bon choix pour l’employeur et le candidat permet de gagner du temps et de dégager un excellent ROI, notamment grâce à la digitalisation du process d’intégration qui permet de gagner un temps énorme.
La vidéo 360° permet de moderniser et d’optimiser l’onboarding, afin de satisfaire toutes les parties et fidéliser les emplois sous tension. Elle permet de transformer les coûts en opportunités !
L’avenir n’est pas dans la formation professionnelle massive et uniforme, mais plutôt dans le développement de modules personnalisés et évolutifs accompagnés d’un feedback. Une mise en pratique en lien direct avec des besoins très spécifiques et représentatifs des situations du quotidien professionnel de l’apprenant. Ces situations recréées avec les outils numériques offrent une simulation alliant immersion et interaction, au plus proche du réel.
